
Le Doctorant et analyste politique ivoirien Kalilou Coulibaly démonte la rhétorique de Vincent Toh Bi, ex-préfet ivoirien surnommé Wouya Wouya, qui prône une inclusion électorale sans limites, au mépris des règles juridiques. Coulibaly rappelle que les exclusions (pour inéligibilité) sont universelles (France, Ghana, États-Unis) et non une crise ivoirienne. D'autres observateurs critiquent l’hypocrisie de Toh Bi, ancien conseiller du président de la Commission ayant validé la victoire de Félix Tshisekedi en RDC (2018), alors qu’il met en cause aujourd’hui l'institution électorale ivoirienne. Toh Bi a soutenu par sa démission les artisans du boycott de 2020,
et du projet CNT (inspiré de Trump en 2020), une vraie tentative de putsch électoral.
Après avoir démissionné en 2010 pour éviter des responsabilités durant la crise post-électorale qu'il sentait venir et capable d'emporter le régime , apportant ainsi un soutien moral objectif aux opposants, Toh Bi, tente de se repositionner en moraliste politique,
malgré ce passé ambigu : soutien au CNT, gestion controversée en RDC, et fuite face aux défis. Sa tentative de retour en garde médiatique, après une disparition récente post-critiques sur la CEI, peine à masquer son opportunisme, et sa fragilité face aux épreuves et à la contradiction. C'est un opposant dans l'âme , dans l'esprit et dans le cœur contre le pouvoir Ouattara qu'il prétend avoir défendu hier contre Laurent Gbagbo. Aujourd’hui il a honte de ses écrits de l’époque. Il ne peut assumer un passé qu'il renie sans honte face à ses nouveaux aux amis et alliés de l’opposition, de l’Aube Nouvelle attendue depuis 5 ans maintenant en vain!
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